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Vous êtes traversé par 622 000 litres d’eau par jour

Si vous observez de prês de quoi vous êtes composé, votre regard sur l'eau que vous ingérez par la boisson et les préparations culinaires va certainement changer !

Vous êtes composé majoritairement d'eau :

Un homme (mol%) = Eau (97%) + Ions (2%) + Gras (1%)

Une femme (mol%) = Eau (96%) + Ions (2,5%) + Gras (1,5%)

Source : K.J.Ellia Réf "man and woman more fully characterized" The Humans Press Inc: 1990 pp.385-400

Mol = Unité de comptage servant à compter des atomes ou des molécules. La quantité de matière composant un système humain étant en chiffre extrèmement grand, les chimistes ont donc introduit la mole.

Sachant qu’1 mole correspond à 6,023 1023 entités de type molécules, atomes, ions…et que vos cellules sont composées à 99% d’eau, et que le flux capillaire est de deux microns par seconde à chacun de vos mouvements.

Cela revient à dire que vous êtes traversé par 622 000 litres d’eau par jour via votre fine ramification capillaire de 5 et 30 micromètres de diamètre (alors que le flux sanguin n’est que de 8000 litres.)

Ce réseau de circulation avoisine mis bout à bout, 100 000 km (2 x le tour de la terre) soit une surface exceptionnellement grande d’échange qui nourrit et nettoie votre sang, vos tissus et vos cellules.

D'où l'intérêt de bien s'hydrater en buvant de l'eau !

Ruisseaux asséchés, nappes phréatiques pompées avec excès, n’est pas le seul fait de la chaleur climatique, mais également d’un réel problème de transparence sur les volumes de prélèvement d’eau par les grands groupes comme Danone (Evian), et qui sont exportés à 70% ! Si l’eau coule à votre robinet tous les jours, ceci devrait vous inciter à limiter votre consommation d’eau en bouteille, d’autant plus que rares sont celles qui correspondent réellement à votre besoin hydrique.

Pour l’eau du robinet, les études montrent qu’elle est contaminée par des centaines de polluants phytosanitaires et par des kilos de nano particules, sans compter les bactéries résistantes au chlore. Nos stations d’épuration ne peuvent matériellement pas retirer tous les indésirables de l’eau et sous prétexte que certains sont en dessous des normes acceptables, on ne devrait rien craindre ?

Notre corps est-il capable de les métaboliser ? Qu’en résulte-t-il à long terme ?

Dans le contexte actuel, c’est le manque d’identification et de caractérisation des risques aux expositions, qui devrait nous inciter à filtrer l’eau que l’on ingère.